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L'astrophoto facile
2 juin 2023

Revue de presse du 02 juin 2023

De fluctuations quantiques pourraient être à l’origine de la formation des gros amas de galaxies

Certaines observations de gros amas de galaxies ne coïncident pas avec l’explication de leur formation, donnée dans le cadre actuel du modèle cosmologique standard. En effet classiquement les grandes structures se forment après les petites. Or, l’observation de trous noirs supermassifs primordiaux ou de l’amas de galaxies « El gordo » par exemple, contredisent cet énoncé. Dans les années 80 des scientifiques russes ont exposé une théorie, reposant sur des variations quantiques dans les champs de matière ou de force au début du Big Bang, pour expliquer cette « anomalie ». Cela a ouvert un nouveau thème de travail dans la communauté scientifique. Récemment les travaux d’une équipe de l’institut Niels Bohr, de l’université de Madrid et du CNRS université de Paris, apportent une nouvelle preuve de cette théorie.

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-gros-amas-galaxies-pourraient-etre-nes-fluctuations-quantiques-105567/#xtor%3DRSS-8

Cette vidéo montre l'amas de galaxies en fusion distant ACT-CL J0102−4915. Il combine des images prises avec le Very Large Telescope de l'ESO avec des images du télescope SOAR et des observations de rayons X de l'observatoire de rayons X Chandra de la Nasa. L'image en rayons X montre le gaz chaud dans le cluster et est représenté en bleu. Cet amas de galaxies récemment découvert a été surnommé El Gordo - le « gros » en espagnol. Il se compose de deux sous-amas de galaxies distincts entrant en collision à plusieurs millions de kilomètres à l'heure, et est si éloigné que sa lumière a voyagé pendant sept milliards d'années pour atteindre la Terre. © ESO, SOAR Nasa

 

Regards croisés sur le cosmos avec les télescopes spatiaux JWST et Chandra

Depuis sa mise en service le JWST ne cesse de nous éblouir avec des images d’une précision inégalée et la qualité des données recueillies. Et lorsque ces images sont complétées avec les données renvoyées par l’observatoire à rayons X Chandra, elles prennent une autre dimension. L’article ci-après reprend quatre exemples de cette collaboration très prometteuse.

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/galaxie-telescopes-spatiaux-james-webb-chandra-unissent-leurs-forces-4-images-splendides-cosmos-101149/#xtor%3DRSS-8

ngc346-jwst-chandra

Sur cette image de l’amas d’étoiles NGC 346, les données du télescope spatial James-Webb et de l’observatoire de rayons X Chandra sont complétées par des données des télescopes spatiaux Hubble et Spitzer, ainsi que par des données de XMM-Newton et du New technology telescope (NTT, ESO). © X-ray : Chandra: NASA/CXC/SAO, XMM: ESA/XMM-Newton ; IR : JWST : Nasa, ESA, CSA, STScI, Spitzer: Nasa, JPL-CalTech ; Optical: Hubble : Nasa, ESA, STScI, ESO ; L. Frattare, J. Major, N. Wolk, K. Arcand

 

Instruments d’observation : du plus basique au plus perfectionné

Les civilisations Babylonienne, Egyptienne, Grecque… ont posé les bases de l’astronomie. Avec pour principal instrument d’observation, leurs yeux ; ils ont réalisé des mesures de distances, de circonférence…

L’article ci-après livre quelques astuces pour estimer des distances dans le ciel avec ses mains.

https://www.numerama.com/sciences/1387176-on-peut-mesurer-des-distances-dans-le-ciel-juste-avec-ses-mains.html

Au fil des découvertes scientifiques, les hommes ont peu à peu amélioré leurs instruments d’observation et de mesure

25 ans de découvertes avec le Very Large Telescope

Le 25 mai 1998 le Very Large Telescope voyait sa première lumière depuis le sommet de l’Atacama au Chili. Depuis, les données recueillies ont donné lieu à plus de 10 000 articles scientifiques et ont conduit à deux prix Nobel de physique.

Au palmarès du VLT on compte notamment l’étude du trou noir supermassif de notre galaxie, l’établissement de l’accélération et de l’expansion de l’Univers, ou encore la découverte de la première exoplanète.

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-observatoire-geant-vlt-fete-25-ans-decouvertes-105531/#xtor%3DRSS-8

 

Accélération de la pollution lumineuse

pollution lumineuse plus-etoiles-cielSelon les données du projet « Globe at Night » la qualité du ciel nocturne diminue fortement, et cela à un rythme soutenu. En cause principalement l’utilisation trop massive et pas toujours à bon escient des éclairages LED. Selon Christopher Kyba, chercheur au centre allemand des géosciences et auteur principal de l’étude, « si les choses continuent à ce rythme, un enfant né dans un endroit où 250 étoiles sont visibles aujourd’hui, ne pourra plus y voir que 100 étoiles à son 18ème anniversaire. »

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/pollution-il-ny-aura-bientot-plus-seule-etoile-visible-notre-ciel-91903/#xtor%3DRSS-8

 

Uranus : une atmosphère plus complexe et plus active

vortex-uranus-916x360Cette géante glacée est souvent considérée comme ayant une atmosphère inerte, comparée à la Terre. La récente découverte d’un vortex atmosphérique relativement chaud sous les nuages d’Uranus, va peut-être modifier notre perception de cette planète. Les travaux des astronomes du Jet Propulsion Laboratory (JPL) se sont appuyés sur les observations radio réalisées avec le Very Large Array au Nouveau-Mexique.

Le cyclone polaire sur Uranus, vu comme un point de couleur claire à droite du centre de chaque image de la planète. Les images utilisent les bandes de longueurs d’onde K, Ka et Q, à partir de la gauche. © NASA/JPL-Caltech/VLA

https://trustmyscience.com/vortex-polaire-uranus-atmosphere-dynamique/

 

Alunissage manqué pour Hakuto-R : iSpace explique les raisons

content_iSpaceImpactRatioScaleAprès l’échec de la première mission privée japonaise Hakuto-R, des investigations poussées ont été menées pour en comprendre les raisons. D’après iSpace, « les simulations antérieures de la séquence d’atterrissage n’incorporaient pas adéquatement l’environnement lunaire sur la trajectoire de navigation, ce qui a entrainé une mauvaise évaluation de l’altitude de l’atterrisseur en approche finale. »

image de différences entre avant (M192675639R)/après (M1437131607R). L’impact a créé une zone de réflectance plus élevée, d’environ 60 à 80 m de large (crédit NASA / GSFC / Arizona State University).

https://reves-d-espace.com/ispace-explique-echec-hakuto-r-et-lro-repere-le-site-du-crash-sur-la-lune/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=ispace-explique-echec-hakuto-r-et-lro-repere-le-site-du-crash-sur-la-lune

 

 

 

La Falcon 9 de SpaceX bat tous les records

Falcon9Ce 1er juin, une fusée Falcon 9 décolle depuis le site de lancement de Vandenberg, en Californie, pour mettre en orbite basse une cinquantaine de satellites de la constellation Starlink. Un tir de routine maintenant, qui marque aussi le 200ème succès consécutif de la fusée partiellement réutilisable. A ce jour aucun lanceur n’a atteint un tel niveau de réussite.

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/acces-espace-spacex-pulverise-record-200-tirs-consecutifs-reussis-falcon-9-102547/#xtor%3DRSS-8

 

 

Avec le regain d’intérêt pour la Lune, le risque d’encombrement de son orbite est réel

biopod-interstellar-lab-luneLe retour sur la Lune se fera dans des conditions bien différentes des précédentes missions. Le programme Artémis de la NASA, prévoit la construction d’une base lunaire, d’y effectuer des missions longues, et de capitaliser pour de futures missions plus lointaines. Dans ce cadre des programmes annexes sont prévus pour stimuler les industriels dans cette course ; et une vingtaine de pays signataires les accords d’Artémis, ont rejoint le programme.

Si aujourd’hui peu de sondes orbitent autour de la Lune, d’ici quelques années ce ne sera plus le cas. Entre les nombreuses missions orbitales, les projets de constellation de satellites pour fournir un service de positionnement et l’heure sur la Lune, ou encore pour assurer les communications ou l’alimentation électrique, l’orbite basse de la Lune pourrait se retrouver fortement encombrée.

photo : Proposition de base lunaire, notamment dédiée à l'agriculture. Il faudra beaucoup de satellites en orbite lunaire pour soutenir les activités à la surface. © Interstellar Lab

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-1-000-objets-autour-lune-2030-ce-scenario-fou-il-possible-105536/#xtor%3DRSS-8

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