Les classes d'étoiles
Depuis l’apparition de la spectroscopie au XIXe siècle, les étoiles ont été répertoriées selon leur température de couleur (classe spectrale) et leur luminosité.
La classe spectrale est identifiée par une lettre suivie d’un chiffre ; dans l’ordre du plus chaud (bleu) vers le plus froid (rouge) : W, O, B, A, F, G, K, M, L, T, Y, R, N, C, S. Le chiffre de 0 à 9 (toujours du chaud vers le froid) précise la température de couleur.
La raison de cet arrangement étrange de lettres est historique ; les étoiles ont été classées au début selon l’intensité de la raie principale de l’hydrogène puis on a découvert que d’autres éléments chimiques affectaient beaucoup la couleur d’une étoile, notamment le calcium, le sodium, le carbone, le fer… La classification actuelle reprend celle du catalogue d’Henry Draper (HD) achevé en 1924.
Pour plus de détails :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Type_spectral
http://www.astrosurf.com/agerard/quesako/spectral.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/étoile_Wolf-Rayet
La luminosité est mesurée par la magnitude absolue. On s’est aperçu cependant que la luminosité des étoiles n’était pas indépendante de leur couleur. Plus précisément, sur un diagramme couleur/luminosité, les étoiles se regroupent sur des zones bien précises : c’est le fameux diagramme d’Ejnar Hertzsprung et d’Henry Norris Russell établi en 1910 :
Ce diagramme permet de définir des types d’étoiles identifiés par un chiffre romain de I à VII. Par exemple, le Soleil est une étoile de type G2 V.
Au cours de sa vie, une étoile va quitter la séquence principale et parcourir une trajectoire entre les différentes régions qui dépend de sa masse initiale : voir l’article « vie des étoiles ».
Le diagramme ci-dessous indique le positionnement de quelques étoiles de notre voie lactée.