Revue de presse du 18 février 2022

Aligner les miroirs du James Webb Spatial Telescope (JWST) : une opération de grande précision

Le 11 février dernier les équipes du JWST publiait une première photo prise par le plus grand télescope spatial. Cette image composite de 18 étoiles a été produite par les sections non alignées du miroir principal du télescope qui réfléchissent toute la lumière de la même étoile vers le miroir secondaire, puis vers la caméra dans le proche infrarouge. Cette dernière sert à l’alignement des miroirs. Progressivement les sections des miroirs seront alignées jusqu’à ce que les 18 points deviennent une seule étoile.

Les points vus par les segments du miroir de James Webb -source Twitter @NASAWebb

https://reves-d-espace.com/premieres-lumieres-et-premier-selfie-pour-le-telescope-spatial-james-webb/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=premieres-lumieres-et-premier-selfie-pour-le-telescope-spatial-james-webb

IXPE, le nouveau télescope pour scruter les objets extrêmes

La rubrique "le ciel du mois" de décembre mentionnait le lancement par la NASA du télescope spatial X-ray Polarimetry Explorer (IXPE). Ce nouveau télescope est conçu pour étudier le rayonnement en bande X émis par les trous noirs, magnétars, ou encore étoiles à neutrons ; il vient de livrer ses premières images de Cassiopée A, le rémanent d’une supernova située à 11 000 années-lumière. Avec ce nouvel outil, les astronomes de la NASA vont pouvoir établir des cartes de polarisation des rayons X émis par ces objets, ce qui n'avait jamais été fait auparavant.

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-x-nouveau-telescope-spatial-nasa-scruter-objets-extremes-livre-premiere-image-65833/#xtor%3DRSS-8

Cette image de IXPE cartographie l’intensité des rayons X provenant de sa toute première cible, le rémanent de la supernova Cassiopée A. Les couleurs allant du violet et bleu, au rouge et au blanc correspondent à l’augmentation de la luminosité des rayons X. © Nasa 

Terre-Lune : un rapport de masse exceptionnel dans notre Système solaire

Avec environ 1 % de la masse de la Terre, notre Lune fait figure d’exception dans notre Système solaire. En effet tous les satellites naturels des planètes font moins d’un dix-millième de la masse de leur planète, à l’exception de Charon qui fait 12 % de la masse de Pluton. Pourquoi une telle exception ? A l’aide d’une simulation numérique des scientifiques ont observé la formation de lunes après un impact, comme celui ayant généré notre satellite naturel. Ils ont ainsi pu faire varier différents paramètres tels que la nature des corps planétaires entrant en collision et leur masse respectives. Ils ont ainsi montré que seules les planètes rocheuses de masse inférieure à six fois à celle de la Terre et les planètes glacées de moins d’une masse terrestre peuvent former une lune de taille comparable.

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/espace-lune-aussi-grosse-rapport-terre-96733/#xtor%3DRSS-8

Conquête spatiale : la montée en puissance du secteur privé pour les vols habités

Avec Polaris les businessmen Jared Isaacman et Elon Musk réaffirment leurs ambitions dans le domaine des vols habités. Cet ambitieux programme privé de vols habités s’apparente plus à de l’exploration spatiale qu’à du tourisme. Au moins trois vols spatiaux sont prévus. Le but est de faire avancer la connaissance dans le domaine des vols habités à l’aide d’expériences scientifiques, de démonstrations technologiques réalisées en partenariat avec des instituts et universités. La collecte de fonds fait aussi partie du programme. La première mission est déjà en préparation et volera sur un Crew Dragon.

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/vols-habites-spacex-tout-savoir-programme-polaris-ouvre-nouvelle-ere-vols-habites-prives-espace-96746/#xtor%3DRSS-8

La seconde mission est prévue avec un vaisseau Starship, qui doit être lancé pour la première fois cette année. A l’occasion d’une conférence de presse sur les avancées du projet, Elon Musk se montrait très confiant. Mais le développement du Starship semble inquiéter les autres acteurs du secteur. Ce dernier pourrait remettre en question des projets en cours comme par exemple, le Space Launch System Rocket, développé par la NASA dans le cadre du projet Artemis.

A ce jour la Federal Aviation Administration n’a toujours pas approuvé le vol orbital de Starship pour des raisons environnementales. Si aujourd’hui l’impact environnemental des engins spatiaux est limité c’est surtout en raison de leur faible fréquence. Or avec un projet tel que Starship, la donne pourrait considérablement changer.

https://trustmyscience.com/vaisseau-spatial-starship-inquiete-competiteurs/

De l’horloge cosmique à l’horloge atomique

Une mesure commune du temps a permis de rythmer la vie sociale et économique dans les différentes civilisations. Le mouvement des astres constitue une formidable horloge, que les hommes ont utilisé pour organiser leur temps. Parvenir à notre calendrier actuel a été une longue histoire qui s’est construite autour de calendriers lunaires, stellaires, solaires ou encore lunisolaires.

https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/astronomie-calendriers-calculs-unites-mesure-11/

Après avoir vu les différents procédés de calculs des calendriers, voici un panorama des différents calendriers des civilisations anciennes.

https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/astronomie-calendriers-civilisations-antiques-27/

Aujourd’hui les horloges atomiques sont d’une incroyable précision. L’université du Wisconsin vient de battre un nouveau record avec la construction d’une horloge multiplexe d’une précision jusqu’alors inégalée.

https://www.numerama.com/sciences/858541-jamais-on-avait-mesure-le-temps-si-precisement-grace-aux-horloges-atomiques.html