Revue de presse du 29 janvier 2021
Les astéroïdes auraient compromis la vie sur Proxima b
Proxima b, l’exoplanète la plus proche du Système Solaire, présente des caractéristiques proches de celle de la Terre : rocheuse, taille similaire, située dans la zone habitable de son étoile. Une étude récente d’une équipe d’astronomes de Harvard, révèle qu’elle aurait été stérilisée par un impact d’astéroïde, rendant impossible toute forme de vie. Cette étude fait écho à une autre étude de l’université du Névada dont la conclusion était que la présence, ou non, de planètes géantes modifiait le taux d’impact des astéroïdes. Le phénomène lié aux orbites des différents astres provoque une excentricité des astéroïdes. Ces études permettent d’avancer sur la modélisation de systèmes planétaires tels que le nôtre.
Les résonnances orbitales de cinq exoplanètes questionnent le modèle de formation des systèmes planétaires
L’observation de TOI 178, étoile située dans la constellation du Sculpteur à 200 années-lumière de la Terre, a révélé un système de six exoplanètes, dont cinq en résonnance orbitale. La particularité de ce système qui interroge aujourd’hui les scientifiques, est la répartition de ces planètes en une suite de densités semblant aléatoires. Comme le dit Adrien Leleu, astronome de l’université de Genève et de l’université de Berne « le contraste entre l'harmonie rythmique du ballet orbital et la dissonance des densités planétaires questionne notre compréhension de la formation et de l'évolution des systèmes planétaires ».
Un Jupiter chaud sans nuage
Découverte en 2012, WASP-62b est une exoplanète de type Jupiter chaude (température supérieure à 700°C) située à 575 années-lumière de la Terre. Si Jupiter met presque 12 ans à faire le tour du Soleil, cette exoplanète ne met que 4,5 jours à faire de même autour de son étoile. Ce qui retient aujourd’hui l’attention des chercheurs est l’absence de nuages ou de brumes dans son atmosphère.
L’hémisphère Nord plus sujet au vent solaire que le Sud.
Sans discontinuer et de façon plus ou moins intense le Soleil envoie vers la Terre des particules chargées, via ce que les astronomes appellent le vent solaire. Ces tempêtes solaires peuvent endommager nos systèmes de communication, de navigation ou même les réseaux électriques. Le champ magnétique terrestre assure une protection contre ces bombardements. La mission SWARM de l’ESA, étudie les interactions Terre/vent solaire et comment notre champ magnétique nous protège.
Une équipe de l’Université de l’Alberta vient de découvrir que l’hémisphère nord reçoit une énergie électromagnétique plus importante que l’hémisphère sud.
Et si nous n’étions pas seuls dans l’Univers ?
C’est l’une des questions les plus profondes qui se pose aujourd’hui encore à l’humanité. Pour Avi Loeb, astrophysicien à l’université d’Harvard, l’observation en octobre 2017 d’un mystérieux objet traversant le Système solaire, surnommé Oumuamua, relance la question.
Quand fusion de galaxies ne rime pas forcément avec trou noirs plus actifs
Quand deux galaxies fusionnent on pourrait s’attendre à ce que l’activité de leurs trous noirs centraux augmente. Une équipe de scientifiques japonais vient de découvrir que ce n’est pas toujours le cas et que parfois même cette activité diminue.
Le composé mystérieux de Rhéa, lune de Saturne, est passe d’être identifié
En 2005 et en 2007, la sonde Cassini-Huygens a survolé Rhéa, l’une des 82 lunes de Saturne. A cette occasion la sonde a détecté un composé dont l’origine est jusqu’alors restée méconnue. Une équipe de chercheurs a récemment observé en laboratoire comment la lumière pouvait rebondir sur divers composés ; et ils ont comparé ces résultats aux données spectrographiques de ce mystérieux composé. Deux éléments ont réagi de façon comparable.