Revue de presse du 17 janvier 2025
Sur les traces du lithium dans l’Univers
Les étoiles jusqu’à 8 masses solaires finissent en naines blanches ; ce sont des astres ultra compacts à l’origine de prodigieuses explosions, les novas. Ce phénomène pourrait expliquer l’excédent de lithium dans l’Univers.
https://lejournal.cnrs.fr/articles/ces-etoiles-qui-explosent-sans-disparaitre
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Illustration Nasa / ESA L. Hustak (STScI)
Vénus a-t-elle toujours été un enfer ?
Vénus est aujourd’hui une planète particulièrement inhospitalière, où la température et la pression sont si fortes qu’elles rendent sa surface difficilement accessible. Une question divise les scientifiques : Vénus est-elle née ainsi ou est-elle devenue infernale au cours de son histoire ? Et dans cette hypothèse quels phénomènes seraient à l’origine de cette évolution ?
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© Nasa, JPL-Caltech
La tectonique des plaques, condition sine qua non de l’habitabilité d’une planète ?
Depuis longtemps la présence de vie et l’existence de phénomènes de tectonique des plaques sont considérées comme intimement liés. En remaniant continuellement la croûte terrestre, la tectonique des plaques induit d’importants cycles géochimiques qui permettent d’assurer des conditions de surface habitable relativement stables dans le temps. Ce principe est-il pour autant universel ? La question se pose, d’autant plus que l’étude des exoplanètes suggère que la tectonique des plaques est loin d’être la norme. Dans ce cas faut-il considérer la plupart des mondes rocheux comme inhabitables ?
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Cette photographie de Io prise par la sonde Galileo montre une éruption à Pillan Patera, avec un panache de 140 kilomètres de haut. © Nasa, JPL, University of Arizona
Ce que la sismologie nous apprend de l’histoire martienne
La sismologie fournit des informations importantes sur l’intérieur d’une planète, sa formation et son évolution. A l’instar de la lumière pour les astronomes, les ondes sismiques renseignent les scientifiques sur la composition et la densité des roches. La sonde Insight arrivée sur Mars en novembre 2018 a détecté en quatre ans d’activité 1300 événements sismiques. Leur analyse a conduit à des résultats parfois inattendus.
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Crédits : NASA/JPL-Caltech. Dans l’ordre : Terre, Mars, Lune.
L’heure de la retraite a sonné pour Gaia
Après 11 ans de collecte de données scientifiques, la phase d’observation du ciel par le télescope spatial Gaia se termine. Au cours de la décennie celui-ci a accumulé 3 trillions d’observations d’environ 2 milliards d’étoiles et d’autres objets. A l’aide de ces 3 instruments il a cartographié avec une précision inégalée les positions, distances, mouvements, changements de luminosité, compositions des étoiles. L’ensemble de ces données est essentiel pour reconstituer l’histoire de notre galaxie. Les équipes scientifiques de la mission préparent le prochain catalogue prévu pour 2026. Le volume et la qualité des données s’améliore à chaque parution ; il couvrira les 5,5 premières années de la mission. Pendant de nombreuses années encore les données collectées par Gaia alimenteront les travaux de recherche. Avant de rejoindre son orbite héliocentrique finale le 27 mars prochain, Gaia va connaître une phase de tests technologiques. Après 10 ans dans l’espace les équipes pourront évaluer le vieillissement des matériaux et composants électroniques. Un travail essentiel pour préparer de futures missions.
https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France/Derniere_lumiere_stellaire_pour_la_pionniere_Gaia
Décollage réussi pour les missions privées en direction de la Lune
Ce 15 janvier ce sont deux missions privées qui ont décollé pour rejoindre la Lune à bord d’une Falcon 9 :
Mission Resilience : 2ème tentative de mission lunaire pour Hakuto-R
La société privée japonaise Ispace vient de faire décoller son atterrisseur Hakuto-R Venture Moon. Pour cette seconde tentative l’arrivée sur la Lune est prévue fin avril ou début mai. Comme pour la première mission, le site principal d’atterrissage est situé au niveau de Mare Frigoris au nord de l'astre. La sonde embarque une trentaine de kg de charges utiles ; notamment un micro rover, baptisé Tenacious, qui doit faire ses premiers tours de roue sur le sol sélène et procéder à une collecte de régolithe lunaire.
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La Mission Blue Ghost : 1ère mission pour la société Firefly
Avec les entreprises américaines Intuitive Machines, Astrobotic et Draper, Firefly a remporté l’appel d’offre du Commercial Lunar Paylaods Services de la NASA. En échange de l’aide au développement de leur atterrisseur ces entreprises fournissent à la NASA les moyens d’envoyer des expériences scientifiques sur la Lune. Les objectifs scientifiques de la mission Blue Ghost portent sur l’étude des flux de chaleur à l’intérieur de la Lune, ainsi que sur les champs électriques et magnétiques de la croûte lunaire.
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Blue Ghost lors de la mise sous coiffe sur la fusée Falcon 9 (crédit SpaceX)