Revue de presse du 17 mars 2023
Présentation des nouvelles combinaisons des astronautes de la mission Artemis III
Ce 15 mars la NASA a présenté le nouveau modèle de combinaison spatiale qui équipera les astronautes de la mission Artemis III. Conçu par la société privée américaine Axiom, ce nouveau prototype est prévu pour être plus résistant à l’environnement lunaire. L’entreprise a intégré dans son processus de conception les leçons tirées des anciennes combinaisons spatiales, et ce afin d’apporter une plus grande sécurité et fiabilité. Le défi également est de permettre aux futurs astronautes de se mouvoir plus facilement.
La nouvelle tenue des astronautes de la Nasa pour aller sur la Lune. // Sourc : Axiomspace
Prolongation des missions phares de l’ESA
Le comité du programme scientifique de l’ESA a décidé de prolonger les opérations de 10 missions spatiales en cours. Cinq concernent des programmes en propre, tels que Mars Express ou Gaïa. Les cinq autres sont relatives à des contributions à des programmes externes.
Le satellite Gaia observant et mesurant les objets de la Voie lactée. À droite, les galaxies du petit et grand nuage de Magellan. © satellite : ESA/ATG medialab & Voie lactée : ESA/Gaia/DPAC; CC BY-SA 3.0 IGO, A. Moitinho
Observation de bras spirales autour d’une étoile géante en formation
En 2019 des astronomes découvraient une protoétoile grâce à des émissions dans le domaine des micro-ondes en provenance de son disque d’accrétion. Quatre ans plus tard, ils observent grâce à 25 radiotélescopes dans 10 pays, la formation de bras spirales autour de l’étoile. Les résultats sont publiés dans Nature Astronomy.
Les 4 bras en spirale identifiés par les chercheurs autour de la protoétoile G358-MM1. © RA Burns et al. 2023, Nature Astronomy
Une étoile Wolf-Rayet dans l’œil du JWST
Les étoiles très massives passent par une phase relativement brève, dite de Wolf-Rayet, avant d’exploser en supernovae. Durant cette phase, la matière éjectée se refroidit et donne naissance à des poussières carbonées et silicatées. Ces dernières jouent un rôle important dans la formation de futures étoiles. L’œil infrarouge du JWST s’est posé sur WR 124, une étoile Wolf-Rayet d’environ 30 masses solaires, située dans la constellation de la Flèche.
Des radiotélescopes pour étudier la période dite « des âges sombres »
Pendant près de 150 millions d’années après le Big Bang, aucune étoile n’illuminait l’Univers observable. Cette période, dite « des âges sombres » précède celle de la "réionisation" où les premières étoiles vont naître. Comment étudier une période où les étoiles n’existaient pas encore ? Le télescope Planck nous a donné des éléments sur le comportement et les concentrations de matière à cette époque. Le fond diffus radio est également intéressant à étudier. Cependant avec l’expansion de l’Univers, ce rayonnement est décalé vers de plus grandes longueurs d’ondes, peu accessibles aux radiotélescopes terrestres en raison du filtre de l'atmosphère. Pour pallier ce problème les astrophysiciens ont l’idée de placer un radiotélescope dans un des cratères lunaires. La NASA envisage ainsi le développement d’une antenne qui fera partie d’une mission sur la face cachée de la Lune à l’horizon 2025.
Comment cherche-t-on la vie dans l’espace ?
Dans ce second podcast (durée 19 minutes) The Conversation fait le point avec Christian Mustin, expert au Centre National d’Etudes Spatiales sur l’exobiologie, les exoplanètes et la protection planétaire. Il explique notamment comment savoir si un signal contient un indice de trace de vie ou de civilisation extra-terrestre, quels sont les rôles des grands télescopes spatiaux et terrestres dans cette recherche ?
https://theconversation.com/podcast-comment-cherche-t-on-la-vie-dans-lespace-201487
Ecouter le podcast :
https://octopus.saooti.com/main/pub/podcast/163407?productor=c3cfbac6-2183-4068-a688-866933d3b5a6