Revue de presse du 9 septembre 2022
Solar Orbitar va explorer les pôles du Soleil
Une mission d’assistance gravitationnelle pour Vénus
Le troisième survol de la planète Vénus par la sonde Solar Orbiter va lui permettre de modifier sa trajectoire afin d’avoir un meilleur accès aux pôles du Soleil. D’après Daniel Muller, scientifique au sein du projet, à chaque boucle entre Vénus et notre étoile l’inclinaison de la sonde sera de plus en plus prononcée de façon à pouvoir observer ces régions qui restent hors de vue depuis la Terre.
Photo : NASA/Goddard/SDO
Solar Orbiter confrontée à une éruption solaire
Au cours de sa manœuvre d’assistance gravitationnelle autour de Vénus, la sonde a été confrontée à une violente éjection de masse coronale. Heureusement la sonde n'est pas endommagée, le bouclier thermique a bien fonctionné. De plus, lors de cette manœuvre, certains composants étaient éteints afin de les protéger de la lumière solaire réfléchie par la surface de Vénus.
Un début septembre marqué par les sorties extra véhiculaires
A chaque jour sa sortie extra véhiculaire ! Le 1er septembre, l’équipage de Shenzhou 14 a effectué une première sortie dans l’espace pour mettre en service le nouveau module, Wentian, amarré à la station spatiale chinoise (CSS).
Le lendemain les cosmonautes russes sortaient dans l’espace pour mettre en place le bras robotique ERA sur le module Nauka de l’ISS. Cette sortie permet de terminer les activités qui n’avaient pu être effectuées en raison de la défaillance d’une batterie du scaphandre d’un des cosmonautes.
Alma sur la piste de la fin des galaxies
Certaines galaxies ne forment plus d’étoiles depuis des milliards d’années ; les astronomes cherchent à comprendre ce phénomène. Jusque-là plusieurs hypothèses étaient avancées pour expliquer cette mort des galaxies. L’une fait intervenir le souffle du rayonnement des quasars, une autre l’explosion des supernovae. L’étude du cas de la galaxie SDSS J1448 + 1010 laisse entrevoir que le mécanisme de fusion des galaxies peut aussi conduire à ce phénomène.
Cette image composite combine les données bleu/blanc du télescope spatial Hubble (HST) et les données rouge/orange de l'Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (Alma) pour montrer la distribution post-fusion du gaz et des étoiles de la galaxie dormante dans des courants de matière connus sous le nom de queues de marée. © Alma (ESO/NAOJ/NRAO), J. Spilker et al. (Texas A&M), S. Dagnello (NRAO/AUI/NSF)
Des quasars millisecondes à l’origine des bulles de Fermi
De part et d’autre de la Voie Lactée se trouvent deux gigantesques bulles sources de rayonnements X, gamma et radio. Elles forment une sorte de « 8 » s’étendant sur près de 25 000 années lumière de chaque côté du disque galactique. L’hypothèse selon laquelle l’origine de ces bulles proviendrait du trou noir central Sagittarius A vient d’être remise en question.